Ils voulaient des têtes, ils en auront eu au moins une, celle du DGS. Elle était le prix à payer pour acheter la paix sociale, mais elle ne vaut rien au regard de tous les efforts fournis durant ces années, où l’homme tapi dans l’ombre du Président, n’aura jamais compté ses heures pour mettre plus que son savoir-faire et son expérience au service d’une administration gangrénée, aigrie et ségrégationniste de surcroît. Après cette victoire, se posera la question ultime, la plus importante parmi toutes les autres : qui pour le remplacer ? Et ils deviseront, lorgneront la place encore chaude sans pouvoir y accéder parce que dans leur immuable bêtise, ils avaient oublié l’essentiel : la compétence.