Elle ne se relèvera jamais de ce traumatisme, dans le dégoût de l’amour et du partage, dans tout ce qui fait que l’être humain peut devenir aussi cette bête sauvage, elle ne s’en remettra pas. Alors, quelque soit leur âge, leur milieu, leur histoire et leur passé, ils doivent aussi payer et subir les conséquences de leurs actes aussi longtemps que ses souffrances. S’il existait encore des maisons de redressement plus strictes et tout autant sévères que celles des plaines de Sibérie, le choix de les emporter par-delà les frontières serait aussi rapide que l’éclair et nous veillerons sur elle afin de la bercer, de la réconforter et lui redonner envie de vivre parmi nous, même si, et nous le savons bien, elle n’oubliera jamais.